Le vin a son rôle capital dans la gastronomie française.
Il accompagne souvent les festins les plus importants.
Déguster du vin se révèle ainsi comme un véritable art.
La dégustation ne ressemble en rien à la description, car elle relate tous vos ressentis personnels concernant le vin en question.
Voici les bonnes manières de déguster du vin que les experts en la matière adoptent tout le temps.
Réunir les bonnes conditions
La dégustation du vin fait appel à tous les sens, pas uniquement au goût et à l’odorat. Cela va vous paraître étrange, mais lors de la dégustation, il faut que vous soyez au top de votre forme.
L’exemple concret, c’est que si vous avez le nez bouché, alors cela risque de compromettre votre jugement lors de la dégustation. De même, les aliments qui ont des goûts très prononcés altèrent le goût du vin, alors ne buvez pas de café avant la dégustation.
Selon les experts, les meilleurs moments pour déguster du vin sont avant le repas du midi et du soir. Il vous faut un endroit à la fois éclairé, tempéré et surtout sans odeur perturbatrice.
Suivre les ordres de dégustation
C’est lors de la dégustation du vin que vous apprenez réellement qu’est-ce que l’art de vivre à la française. C’est toute une panoplie de protocoles, alors il faut bien suivre la chronologie de dégustation.
Le principe est d’établir l’ordre de la dégustation du vin en se référant à leur corpulence et surtout à leur puissance. Les vins vifs et frais doivent être servis au début du repas, mais les vins liquoreux viennent à la fin.
Ceux qui respectent vraiment les coutumes adoptent une chronologie plus stricte. Les vins jeunes précèdent toujours les vins vieux.
Selon la tradition, les vins blancs se servent avant les vins rouges. Plus tard, la tradition s’est assouplie, donc les vins blancs peuvent accompagner le fromage à la fin du repas et les vins rouges viennent en premier avec les viandes.
Respecter les étapes de la dégustation
La dégustation du vin passe par trois étapes importantes qui requièrent l’utilisation de nos sens : la vue, le nez, la bouche.
Le rôle des yeux est d’observer la robe du vin, ce qui signifie sa couleur. C’est souvent la couleur qui détermine l’âge et la corpulence du vin, car elle peut être pâle, moyenne ou intense et elle évolue avec le temps.
Ensuite, le rôle du nez est de repérer le défaut du vin incluant l’odeur du bouchon. Puis, il sert à déterminer les arômes du vin.
L’arôme du vin peut être floral, épicé, fruité ou minéral. Le vin qui comporte plusieurs arômes est dit « ouvert ».
Enfin, la bouche permet de décrypter toutes les saveurs du vin en question. L’astuce pour bien cerner les saveurs est de faire tourner le vin dans la bouche pendant quelque temps.
Lors de la dégustation avec la bouche, n’hésitez pas à inspirer un peu d’air afin d’aérer le vin et de décupler ses arômes.
Les grands vins, les meilleurs, laissent ses saveurs dans la bouche même une fois avalés. La saveur peut même durer assez longtemps si le vin est très bon.
Carafer le vin : faisable ou pas ?
Généralement, on carafe les vins jeunes afin que leurs arômes se décuplent. Dans ce cas, il est fortement conseillé de les carafer à peu près une heure avant de les servir.
En revanche, il faut à tout prix éviter de carafer les millésimes qui sont trop vieux. Cela, car leurs arômes risquent de se dégrader une fois en contact avec l’oxygène.
Enfin, il faut s’assurer de déguster le vin à la bonne température. La température de dégustation idéale pour un vin blanc est entre 7 à 12 degrés et celle du vin rouge est entre 14 à19 degrés.
